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Revêtements stratifiés
Hormis l’aspect esthétique, il convient de choisir la qualité du produit en fonction du lieu où il va être posé. Pour s’adapter à l’usage des sols, les stratifiés présentent plusieurs niveaux de résistance aux chocs et à l’usure. Un classement attribué par une norme européenne indépendante détermine ces niveaux à travers 4 classes d’utilisation :
Classe 23 : Domestique élevé, zone de passage faible.
Classe 31 : Commercial modéré, zone de passage moyen.
Classe 32 : Commercial général, zone de passage régulier.
Classe 33 : Commercial élevé, zone de passage intense.
Pour une chambre, on pourra choisir la Classe 23, pour un salon il sera préférable de choisir une classe plus résistante.
Concernant la pose, elle dépend également du produit, la plupart d’entre eux peuvent s’installer en pose flottante, les lames se positionnent par simple emboîtement grâce à un profil autobloquant des rainures et languettes. La plupart du temps, il faudra prévoir la mise en place d’une sous-couche. Avec ce type de pose, le sol peut être parfaitement démontable et remontable.
Certains nécessitent une pose collée, le sol devra nécessairement être plan et sec.
Pour d’autres, une pose traditionnelle sur solives et lambourdes peut être faite, les pointes sont alors insérées dans les languettes.
A l’usage, ils sont très faciles à entretenir et possèdent une bonne longévité.
Aujourd’hui les revêtements stratifiés sont disponibles avec un très large choix de décors. Evidemment, l’aspect bois est le plus représenté, un grand nombre d’essences figurent aux catalogues des fabricants : hêtre, chêne, merisier, merbau, frêne, noyer, cerisier, épicéa, ...
On trouve également d’autres décors, par exemple de l’imitation ardoise, faïence, terre cuite ou granit, les dessins étant alors sous forme de dalles, de carreaux ou de mosaïques.
Généralement, ils se présentent en lames de 8 à 12mm d’épaisseur, d’une largeur de 9 à 30cm, ils sont constitués d’un stratifié sur un panneau support HDF et suivant les modèles, ils peuvent déjà être dotés d’une sous-couche acoustique de quelques millimètres d’épaisseur.
Revêtements textiles
Les moquettes
Le plus couramment utilisé est bien évidemment la moquette, elle apporte une ambiance confortable, douce et chaleureuse. Elle possède des qualités d’isolation phonique et thermique non négligeables et se décline à l’infini au niveau des couleurs, motifs et matières.
Parmi ses nombreuses déclinaisons, on trouve :
Les moquettes velours, très moelleuses, elles sont constituées de boucles dont le sommet a été coupé pour obtenir une surface douce et uniforme. Les fibres sont plus ou moins longues suivant les modèles, elles peuvent aussi être d’épaisseurs variables, certaines sont torsadées.
Les moquettes bouclées, beaucoup plus résistantes, sont constituées de boucles plus ou moins longues. Certaines mélangent des boucles de tailles différentes, ce qui crée un effet de relief particulier, d’autres utilisent des boucles de coloris différents offrant alors un aspect chiné.
Les moquettes structurées, assez résistantes, se positionnent entre le deux précédentes, elles sont souvent composées d’un mélange de boucles et de velours ou d’un mélange de boucles longues et courtes, ce qui crée un relief décoratif.
Les moquettes sont généralement proposées en grande largeur mais il existe également des dalles de moquettes, on les trouve plus couramment dans les locaux professionnels.
Pour faire son choix, il faudra également tenir compte des contraintes d’usage de celle-ci, les performances des moquettes sont classées en différents indices. D’autres contraintes peuvent également influer sur le choix (résistance au feu, compatibilité avec un chauffage au sol, usage en escalier, traitements,…).
Les fibres végétales
Il s’agit de moquettes « écologiques », très tendances, l’aspect esthétique est indéniable. Elles sont proposées en différents aspects de tissage : mailles simples, doubles, chevrons…
Concernant les matières, on trouve du jonc de mer, du sisal, de la fibre de coco…
Elles sont très résistantes, on peut donc les utiliser pour des pièces à passage intense.
Revêtements vinyles
Une fois toutes ces contraintes prises en compte, il suffit de se pencher sur l’aspect esthétique désiré et là, les motifs et couleurs peuvent aisément s’adapter à tous les intérieurs.
On retrouve les classiques, imitation parquet mais toutefois adaptés aux goûts du jour (motifs chevron, couleurs lasurées, larges lames, larges joints, aspects mats…), les unis pour toutes les ambiances pouvant arborer des effets marbrés, des aspects béton ciré, ou au contraire de matière lisse aux couleurs vives…, les effets carrelage, marbre, pierres naturelles sans la sensation de froid induite par ces matières mais également la fantaisie avec des revêtement originaux et ressemblant à vos envie.
Bref, le vinyle reste plus que jamais d’actualité, son coût de mise en place étant plus que modéré, son entretien limité, il constitue une solution esthétique et facile à vivre.
N’hésitez pas à nous consulter pour la mise en place de ce type de revêtement, nous saurons vous conseiller et vous procurer une prestation de qualité.
Comme bon nombre de revêtement, qu’ils soient destinés aux murs ou aux plafonds, les revêtements vinyles ont su s’adapter aux goûts du jour et revêtir des rendus esthétiques propres à s’adapter à toutes les tendances de votre intérieur.
Outre l’aspect esthétique, d’autres critères doivent en priorité orienter votre choix tels que l'épaisseur de la couche d'usure, la facilité d'entretien, la résistance à l'usure, le dossier, la finition de surface...
Techniquement, les sols vinyles se caractérisent par différents critères, comme le nombre de couches qui le composent : le dossier, la couche de stabilisation, le relief, le dessin puis les couches d'usure et de finition.
Concrètement, plus le sol vinyle est épais plus l'isolation phonique et thermique est bonne, cette épaisseur totale est donc très importante sur ces points.
Par contre, la couche d'usure, est celle directement en proie aux sollicitations liées aux usages du revêtement. Elle importe donc énormément sur le choix à faire du vinyle à mettre en place, plus elle est épaisse, plus il est résistant à l'usure. La compacité du produit est également importante, elle se mesure en fonction de sa densité, plus elle est importante, plus la résistance est améliorée.
Un autre critère est le traitement de surface, c’est lui qui va permettre un entretien aisé, une résistance au jaunissement et aux traces ou rayures de toutes sortes.
Des indices d’usage permettent de classifier ces revêtements et de faire le bon choix en tenant compte des contraintes d’utilisation.
D’autres critères, tels que la résistance au feu, la compatibilité avec un système de chauffage par le sol, l'usage en pièces humides, le traitement antistatique, doivent être pris en compte.
